mercredi 26 mars 2014

"Incidences" de Philippe Djian


Ce roman de Philippe Djian a été adapté dernièrement au cinéma sous le titre de L'amour est un crime parfait. Pour ce que montre la bande-annonce, cette adaptation semble fidèle au livre.

Marc (Mathieu Amalric dans le film), la cinquantaine, est professeur d'université, pas très loin d'un lac et des montagnes. Il enseigne l'art d'écrire.
Célibataire, il vit dans un chalet avec sa sœur, Marianne (Karin Viard dans le film). Il connaît un franc succès auprès des jeunes étudiantes dont il fait régulièrement ses maîtresses, toujours en toute discrétion. Adepte des promenades solitaires en forêt et carrément accro à la cigarette, cette vie bien huilée lui convient.
Jusqu'au jour où la machine déraille...

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vendredi 21 mars 2014

"Lâcher prise" de Miriam Katin, sur le chemin de la réconciliation avec son passé


Miriam Katin est née en Hongrie durant la Seconde Guerre mondiale. Elle a survécu à l'Holocauste en fuyant son pays dans les bras de sa mère. Elle a vécu en Israël puis émigré aux États-Unis en 1963. Elle a travaillé pour des studios de dessin animé et habite désormais à New-York avec son mari.
Miriam a raconté l'histoire de sa fuite de Hongrie dans sa première bande dessinée, Seules contre tous, en 2006, alors âgée de 63 ans. Une auteure de BD tardive !

Avec Lâcher prise (2013), elle aborde ses tourments personnels, quelques soixante années plus tard.
Le récit se passe à l'époque actuelle. Elle vient justement de publier son autobiographie dessinée dans laquelle elle raconte les atrocités dont elle a été le témoin durant la Seconde Guerre mondiale et son fils Ilan lui annonce qu'il désire s'installer à Berlin avec sa fiancée. Il sollicite son aide pour obtenir la nationalité hongroise et devenir ainsi membre de l'Union européenne.
C'est l'horreur pour Miriam qui continue de détester l'Allemagne et la Hongrie du plus profond de son être.
"Moi vivante, ça n'arrivera pas ! Ils ont voulu nous tuer !"

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mercredi 19 mars 2014

"Schroder", une quête d'identité et de paternité qui vire au drame


Amity Cage, auteure américaine nouvellement publiée en France, développe ici deux thèmes importants : une "banale" histoire de père divorcé dont le droit de garde sur sa fille se réduit comme peau de chagrin corsée par le trouble identitaire de ce même homme, Allemand de naissance, qui s'est inventé à l'adolescence un nom et une belle histoire américaine.

Erik Shroder est emprisonné et attend son jugement. Sur les conseils de son avocat, il couche sur papier une longue confession à l'attention de son ex-femme, Laura, la mère de Meadow, sa fille de six ans.
Il se livre alors en toute sincérité et raconte comment il en est arrivé à "kidnapper" son enfant en outrepassant son temps de visite, l'entraînant dans un road-movie d'une semaine, afin de voler quelques jours de bonheur supplémentaires avec elle. 
Il refait défiler le bonheur avec Laura, au début, puis la naissance de Meadow, l'année qu'il a passée à s'occuper d'elle, aiguisant sa curiosité et sa soif d'apprendre, à sa manière à lui, à l'origine des premières incompréhensions et des premiers reproches de sa femme. Laura qu'il aime toujours autant mais qui s'éloigne inexorablement. La suite tourne au divorce et à une sourde bagarre pour la garde de l'enfant, au désavantage d'Erik qui sombre peu à peu dans une désespérance l'acculant à commettre l'irréparable aux yeux des autres. En parallèle, il explique les blessures de son enfance qui l'ont mené, lui, petit garçon d'Allemagne de l'Est, né sous le nom de Schroder, exilé avec son père aux États-Unis, à changer d'identité en adoptant le célèbre patronyme de Kennedy et à s'enfoncer à vie dans son imposture.

Cette histoire est avant tout, à mes yeux, le cri d'amour maladroit mais extrêmement touchant d'un père pour sa fille. C'est vraiment ce que je retiens, plus que l'histoire de fausse identité.
Sachant qu'il est en tort, tel un kamikaze, Eric Schroder fonce droit dans le mur et grille toutes ses cartouches, profitant au maximum des heures passées avec sa fille.

J'ai beaucoup aimé l'originalité de cette histoire, librement inspirée de certains faits de la vie de Christian Gerhartsreiter/Rockefeller (clic).
Il n'est pas nécessaire de faire un plus long discours. Ce fut un très bon moment de lecture ! 

Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour l'envoi de ce livre !

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vendredi 14 mars 2014

Ce livre devrait lui permettre de résoudre le conflit au Proche-Orient, d'avoir son diplôme et de trouver une femme !


Et bien... tout un programme !

Ce petit bouquin, qui ne paye pas de mine mais qui a su attirer mon œil sur l'étalage avec son titre à rallonge, qu'on ne peut pas vraiment qualifier de bande dessinée, est loin d'être passionnant mais le concept est éminemment sympathique.

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jeudi 13 mars 2014

"Cinquante nuances de Grey", je veux connaître la suite !


Je n'ai pas fait comme tout le monde (enfin, maintenant, si...). J'ai résisté longtemps avant de lire le fameux Fifty shades... J'ai même lu en premier son "clône", Beautiful Bastard.
Ayant bien apprécié ce dernier pour ce qu'il est - c'est-à-dire un bouquin uniquement destiné à émoustiller les sens (clic) -, je m'étais promis de tester prochainement le livre le plus vendu au monde en 2012 (c'est ce qui est écrit au dos de la couverture).

Verdict ?

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mardi 11 mars 2014

Plaisirs visuels...


J'avais déjà été séduite une fois par l'univers poétique et onirique des jolis papillonnages papier de Sibylle...

Ces petits mots simples qui viennent se poser sur le papier... Ces petits dessins si simples et délicats... Cette calligraphie enfantine... Ces petits touches de couleurs subtiles...

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vendredi 7 mars 2014

"Ainsi soit Benoîte Groult", la rencontre passionnante d'une dessinatrice et d'une romancière féministe


J'avoue être complètement passée à côté de la sortie du nouveau Catel à la fin de l'année dernière... J'ai donc découvert cette BD récemment, sur le rayonnage d'une librairie. Intriguée, je l'ai feuilletée rapidement et n'ai pas hésité une seule seconde à l'acheter.
Allez savoir pourquoi, elle m'a fait penser à Persepolis de Marjane Satrapi (grande claque graphique et littéraire pour moi il y a 2 ans !) 

Catel, qui signe ici les dessins et le scénario toute seule (sans José-Louis Bocquet), mêle habilement des épisodes purement biographiques de la vie de Benoîte Groult et d'autres où la dessinatrice se met elle-même en scène lors des entretiens que la dame lui a accordés. 

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mercredi 5 mars 2014

"Ce qui n'est pas écrit", un roman noir et froid


Rafael Reig, écrivain espagnol, est un habile romancier.
Ce qui n'est pas écrit propose deux histoires en une. Assez ingénieux !
Celle que vivent réellement les personnages du roman et celle écrite par l'un d'entre eux.

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